mardi 23 mai 2017

VIDEO, licornes et genre




"Et mon cul... C'est du Pouhiou?"

Bonne question!!!




Quézako d'abord...
Pouhiou, c'est un personnage tout à fait fascinant, qui même s'il a cessé son activité sur la chaîne depuis, a tenu pendant un moment une web-émission sur YouTube ou il essayait (avec pas mal de succès) de tordre le cou aux idées reçues sur la sexualité.
Mademoizelle lui avait consacré un article en 2014.
Au bout d'un certain nombre de contributions et suite à des remarques de la part de son auditoire il a fait cette vidéo traitant du "spectre des genres" (j'aime énormément cette appellation). Car ses vidéos sont c'est vrai plutôt hétéro-cis centrées.

Et du coup, il a fait ça:






Découverte tout à fait fascinante! Si, justement!
 Qui rejoint ce que je tente d'exprimer à travers mon mémoire, mon questionnement et mon raisonnement, que je veux aussi inclusif que possible.



C'est difficile.
Les stéréotypes sont implantés profondément.

une vulve c'est "un sexe féminin"
une vulve c'est la féminité
une vulve c'est érotique
une vulve c'est associé à un vagin
une vulve c'est la sexualité
une vulve c'est reproducteur
une vulve c'est une femme

Et bien... non. Pas forcément.
Pas QUE...



C'est délicat. C'est compliqué. Ça peut me "mettre en danger"*. 
Pourquoi? 
Parce que la société occidentale telle que nous la percevront aujourd'hui est principalement hétéro et cis normée.
Ce qui implique qu'il y a peut de place pour les personnes LGBTQI+.

OUI!


Et cette réalité, qui est la notre, implique souvent d'exclure ces personnes de l'équation. Par oubli, par souci de confort, de "sécurité"**... QUE SAIS-JE?
Ça reviendrait presque à traiter deux sujets en même temps, puisque le "genre" est un sujet d'études à part entière.



.
.
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Sauf que personnellement... en tant qu'être humain,
cherchant dans le domaine des Sciences Humaines,
ça me gêne. 



Oui. Je ne veux oublier personne. 
C'est une question, d'étique, de justesse, de justice.
Certes, ces hommes à vulves n'ont peut être pas envie d'en parler. 
Certes, ce sera peut être délicat de recueillir des témoignages de personnes non cis.

Certes, ça ne représentera peut-être pas une grande partie de mon développement. Au mieux, ce sera l'ouverture. 
Mais ça DOIT exister. 



Ceux qui me dirons... ah oui... mais au moyen âge... on savait pas.... toussa-toussa....
OUI.
Il y a des paramètre que je ne peux changer. Je ne peux remonter le temps pour bouleverser tout ce qui a pu être fait. 
Dans ces cas précis les vérités énoncées plus haut seront forcément plus présentes.
MAIS.

Je veux savoir comment nous, êtres humains, percevront la vulve AUJOURD'HUI.



Et le changement c'est maintenant!!!!
(bigre, ne n'en reviens pas de dire ça... berk, espérons que maintenant qu'il a plus de job il ne viendra pas me réclamer des droits d'auteur...)


Voilà.


Cette réflexion est importante.... elle est peut être erronée... Elle doit être nourrie.
J'aimerais trouver du répondant, des interlocuteur-ice-s

Percevoir la vulve aujourd'hui ça peut aussi bien vouloir dire: ne pas l'aimer, s'en débarrasser, ne pas la voir, la faire retoucher, la photographier, la dessiner, la mouler, en faire des œuvres d'art, en faire une image de contestation, aimer ses formes, en avoir peur, en avoir envie, éprouver du dégoût, de la fascination...


Alors n'hésitez pas... 









Des bisous.
Ju.











* = je fais là référence à un danger... professionnel, la difficulté pouvant induire des erreurs ou les préjugés un mauvais à priori sur la façon dont le sujet a pu être traité.
** = ici encore la sécurité évoquée rejoint la notion de danger précédemment expliquée. 



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